Pays fédéraux

Ethiopie

Histoire

L’Éthiopie est l’un des plus anciens États d’Afrique. Le plus connu de tous les Empereurs Ethiopiens, Haïlé SELASSIE, a régné sur le pays de 1930 à 1974, à l’exception de la période pendant laquelle l’Éthiopie était sous occupation militaire des forces armées de l’Italie de Benito MUSSOLINI, de 1936 à 1941. SELASSIE est renversé en 1974 par le Conseil Militaire Provisoire, connu sous le nom de Derg, qui proclame l’Éthiopie État Socialiste. Le Derg est à son tour évincé par le Front Démocratique Révolutionnaire du Peuple Ethiopien (EPRDF) en 1991.

En 1994, une assemblée constituante a adopté un nouveau projet de constitution approuvé par référendum et la République Fédérale Démocratique d’Éthiopie a été proclamée en 1995. Meles ZENAWI est devenu le premier Premier Ministre de la nouvelle République Fédérale Démocratique en 1995, et après sa mort en août 2012, l’actuel Premier Ministre Hailemariam DESALEGN a pris ses fonctions.

Structure

Avec plus de 80 communautés ethniques, l’ethnicité est le principe d’organisation sous-jacent de la démocratie parlementaire fédérale de l’Éthiopie. L’article premier de la Constitution Ethiopienne de 1996 stipule que l’Éthiopie est une nation fédérale.

En 1996, les quatorze provinces historiques de l’Éthiopie ont été dissoutes et neuf régions autonomes et deux villes à charte (Addis Abeba et Dire Dawa) ont été créées pour les remplacer. Six de ces régions sont habitées presque entièrement par un seul groupe ethnique chacune, les trois autres régions étant plus diversifiées sur le plan ethnique.

Le Parlement éthiopien se compose de la Chambre de la Fédération (la chambre haute) et de la Chambre des Représentants du peuple (la chambre basse), dont les membres sont élus dans les deux cas soit par les conseils d’État, soit par des élections populaires. La plus haute autorité exécutive en Éthiopie est détenue par le Premier Ministre.

Les autorités fédérales s’occupent des questions d’intérêt national, notamment le développement économique et social, les normes et critères politiques nationaux en matière de santé et d’éducation, la défense, la police fédérale, la politique étrangère, le commerce extérieur et l’immigration.